Accompagnement spirituel

La Fondation, un établissement dans l’actualité de son temps

Fondée en 1845 par un pasteur protestant, la Fondation John BOST a une longue histoire protestante, qui pourrait susciter un certain nombre d’interrogations : qu’en est-il aujourd’hui des liens entre la religion et ce qui se vit dans les établissements et services de cette Fondation ?
Fidèle à son fondateur et attachée aux principes de laïcité de notre pays, la Fondation John BOST revendique pour chacun le droit d’accéder à la spiritualité.
Cette page qui raconte comment ce droit ne devient jamais une obligation ; comment un vrai savoir faire est au service des questions de sens que peuvent se poser les personnes accueillies et soignées.

 Notre brochure Vie Spirituelle est disponible en téléchargement

Accompagnement Spirituel et Aumônerie à la Fondation John BOST : une double fidélité

Dans les établissements de la Fondation John BOST, les personnes accueillies et soignées, comme les professionnel·les, viennent de tous les horizons culturels et religieux, et la Fondation John BOST s’en réjouit.

Fidélité au projet de son fondateur

Fondation John BOST on peut lire : « Fidèle au projet de son fondateur, la Fondation John BOST considère que c’est toujours au nom du même maître – le Dieu de Jésus-Christ – qu’elle accueille et soigne ceux qui lui font confiance aujourd’hui. » Respectant le principe de laïcité qui régit les relations sociales depuis le début du XXe siècle, la Fondation John BOST se réclame de références chrétiennes et humanistes qui éclairent et guident son action.
C’est pourquoi elle affirme et reconnaît :

  • La dignité de la personne humaine quels que soient le contexte, les souffrances et les handicaps qui traversent et bouleversent sa vie. La reconnaissance de la dignité d’une personne passe par la recherche, l’écoute et le respect autant que possible de sa volonté. Elle passe aussi par l’accompagnement de chacun dans la recherche du sens de sa propre vie par-delà le handicap ou la maladie.
  • Comme une priorité la lutte contre la souffrance qui dénature et défigure l’humanité, la dignité
    d’une personne ou sa capacité à être en relation. »
Fidélité aux principes de laïcité de notre pays

Il est tout aussi important, pour la Fondation John BOST, de mettre en œuvre les principes de laïcité de notre pays. Elle les pose ainsi : pour les personnes accueillies, comme pour les professionnel·les, dans ses établissements privés, qu’ils soient sanitaires, médico-sociaux ou sociaux :

  • Liberté de croire ou de ne pas croire ; droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, droit de changer de religion.
  • Droit, liberté de choisir de manifester ou non ses convictions : « Liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. » (Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 18).

Ces droits, devoirs et libertés ont des limites, tant pour les personnes accueillies que pour les professionnel·les :

  • Tout prosélytisme est interdit.
  • Toute discrimination du fait de la religion est également interdite.
  • Le bon déroulement de la vie d’un établissement ne doit pas être entravé, empêché. « La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet que des seules restrictions prévues par la loi et qui sont nécessaires à la protection de la sécurité, de l’ordre et de la santé publique, ou de la morale ou des libertés et droits fondamentaux d’autrui. »

Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 18.

Ainsi, pour les professionnel·les : liberté de conscience, droit à l’expression orale de ses convictions, droit d’expression des convictions par des actes (port de signes religieux, demande de congés pour fêtes religieuses, régime alimentaire…) avec comme limite ce qui a été contractualisé, la tâche à accomplir, la bonne marche du service, la mission d’accompagnement des personnes handicapées dans toutes les situations de la vie.

Accompagnement spirituel et aumônerie protestante

La Fondation John BOST, dans son règlement intérieur, rappelle qu’elle « veille à ce que la liberté de conscience et les convictions spirituelles de tout résident soient respectées, et à ce que tout résident puisse avoir accès à un représentant du culte de son choix. » (Article 15.1). Elle rappelle aussi que « du fait de sa vocation et de son histoire, la Fondation met en œuvre les moyens nécessaires à l’exercice d’une aumônerie et d’une catéchèse protestantes, organisées par un comité de l’accompagnement spirituel et de l’aumônerie » (Article 15.2).
Aujourd’hui nous ne disons plus résident, mais personne accueillie et soignée. Nous ne disons plus catéchèse protestante, mais animation biblique.
La volonté reste la même.
L’aumônerie de la Fondation John BOST propose :

  • une présence respectueuse des convictions de chacun,
  • une écoute attentive à toute recherche de sens,
  • un accompagnement spirituel et religieux.
Accompagnement spirituel pour tous

L’accompagnement spirituel consiste à écouter attentivement la personne dans la recherche du sens de son histoire. Des questions sur le vivre-ensemble. Des questions sur la souffrance, sur le « pourquoi » et le « pour quoi » de ce qui arrive. Des questions sur la fin de vie et sur la mort. Il peut avoir lieu en tête-à-tête ou lors d’activités de groupe.
Cet accompagnement s’inscrit dans le respect de la culture et de la religion de chacun. Il a le projet d’aider la personne à nommer ce qu’elle recherche, et discerner les réponses qu’elle entend donner aux questions qu’elle se pose.

Aumônerie protestante ouverte à tous

Pour nourrir la recherche de sens, l’aumônerie de la Fondation John BOST offre la possibilité de participer à des temps de prière, de culte protestant, de partage biblique. Elle est en cela fidèle à l’action de son Fondateur John Bost : proposer une aumônerie et une animation biblique protestante ouverte à tous. Sans prosélytisme, l’aumônerie veut être un lieu visible de témoignage chrétien.

Pour que chacun puisse « pratiquer sa religion »

Prendre contact avec les représentants des différents cultes

Les pasteur·e·s en poste à la Fondation John BOST peuvent, à la demande, prendre contact avec les représentants des différents cultes présents autour des pavillons et établissements et organiser une rencontre entre la personne accueillie et le prêtre, ou le rabbin, ou l’imam…

Informer sur les lieux de cultes et aider à l’inclusion dans des communautés de croyant·e·s

Ils peuvent aussi donner des informations sur les lieux de cultes existant (églises catholiques, temples protestants, mosquées, synagogues…) à proximité et éventuellement, si l’établissement ne peut pas l’assurer, accompagner une personne lors d’une première participation à un office. Dans l’intérêt de l’inclusion des personnes handicapées dans les communautés croyantes à l’extérieur, les pasteur·e·s sont appelé·e·s à sensibiliser et accompagner les communautés locales dans cet accueil.

Permettre à chacun de pratiquer sa religion

Les pasteur·e·s sont des personnes ressources pour les professionnel·les lorsqu’il s’agit de prendre en compte la demande faite par une personne accueillie de pratiquer sa religion, et de voir s’il est possible de transformer en actions les souhaits posés lors de la rédaction d’un Projet Personnel de Soin et d’Accompagnement (PPSA). Leur connaissance des rites et exigences des grandes religions et traditions est un atout (catholicisme – protestantisme – orthodoxie – judaïsme – islam…). Leurs liens avec des représentant·e·s des religions en est un autre. Ils peuvent aussi faire des recherches.

Offrir à tous des temps pour questionner le sens de sa vie

Les activités organisées par les pasteur·e·s (partages bibliques, temps de discussion, visites, accompagnements de fin de vie, moments de prière, célébrations…) sont ouvertes à chacun, quelle que soit sa religion ou son absence de religion. L’enjeu est bien d’offrir à tous des temps pour chercher, poser, questionner le sens de nos vies. Dans beaucoup d’établissements, les pasteur·e·s de la Fondation John BOST sont partie prenante, voire organisateurs de l’œcuménisme vécu lors des célébrations.

La spiritualité dans la vie quotidienne

Chaque personne accompagnée et soignée est assurée d’une liberté de parole sur les questions autour de la vie, de la mort, de la vie en relation avec Dieu et de la vie en relation avec les autres. Chaque personne accompagnée et soignée est aussi libre de choisir ses interlocutrices ou interlocuteurs, ses moments propices à la discussion, au partage. Du coup, questions et engagements dans l’échange sont le quotidien de tous les professionnel·les, quels que soient leurs métiers. Un jour, la bonne personne interlocutrice pour un temps d’échange spirituel sera une personne soignante. Un autre jour l’un·e des pasteur·e·s, un autre jour une monitrice ou un moniteur d’atelier…
« Elle est pas belle la vie ? » dira une personne polyhandicapée à un soignant visiblement peu en forme un matin. « Mon parrain et ma marraine sont super importants pour moi, il faut les représenter dans la scène » dira l’un au pasteur animant une célébration.
« Moi, j’ai besoin de me sentir utile, alors j’ai demandé à être délégué au Conseil de la Vie Sociale » racontera un autre aux professionnel·les animant une discussion sur le sentiment d’utilité des uns et des autres.
« On a surtout peur de nous-mêmes » dira une personne accompagnée et soignée au pasteur lors d’un partage biblique. « Ici, nous, notre chantier de construction, c’est reconstruire nos vies ! » expliquera une autre au groupe de partage biblique. « On fait comment pour parler à Dieu ? » sera demandé au pasteur.
« Tu sais comment c’est, toi, après la mort ? » … sera une discussion en salle d’attente d’un médecin avec un professionnel.
« Pourquoi ce que je suis cela fait souffrir mes parents ? »…
Ces débuts de conversation avec une soignante, ou la personne qui fait le ménage d’une chambre, ou le pasteur, la monitrice d’atelier, le jardinier… racontent la spiritualité vécue dans la quotidienneté des journées, au fil des événements et des rencontres. Si les pasteur·e·s exercent tout particulièrement leur écoute pour entendre les questions spirituelles dans les mots utilisés par les personnes accueillies et soignées, chaque professionnel·le a le souci de cette écoute, et peut prendre l’initiative d’inviter la personne à reposer sa question, à reparler de telle ou telle thématique avec l’un ou l’autre.

Des professionnel·les et des bénévoles formés pour accueillir les questions spirituelles de chacun
Tous les deux ans, les professionnel·les et les bénévoles peuvent bénéficier de trois jours de formation sur l’accompagnement spirituel des personnes accueillies et soignées. Parmi les thématiques travaillées avec des intervenants, des ateliers et des temps d’échange :
« Vivant jusqu’à la mort. Comment accompagner spirituellement les personnes et leur famille ? »
« Compréhension et accompagnement spirituel. Comment s’adresser aux personnes atteintes de dégénérescence cérébrale ? »
« Accompagnement spirituel et communication non verbale »…

Accompagnement de la fin de vie et des décès

Parmi ceux qui peuvent rendre visite lors d’une hospitalisation : les pasteur·e·s. Cela s’organise avec l’établissement où la personne est accueillie et soignée.
Les pasteur·e·s sont aussi disponibles et peuvent être appelés et accompagner les uns et les autres lors d’une situation de fin de vie, par la personne elle-même, sa famille, son entourage ou les professionnel·les. Ils travaillent alors en complémentarité avec les équipes, psychologues… Dans ces moments-là, se posent à tous des questions sur le sens de la vie, le pourquoi d’une vie qui dure parfois au-delà de ce qui était attendu, ou au contraire d’une mort qui survient subitement et qui est vécue comme traumatisante par l’entourage.
Pour chaque décès d’une personne accueillie à la Fondation John BOST, qu’importe son appartenance ou sa non-appartenance à une religion, un temps d’au revoir est organisé avec l’aumônerie dans l’établissement où elle vivait.
D’abord, l’aumônier rencontre l’équipe des professionnel·les de l’établissement, par fois les autres personnes accueillies ou la famille, pour évoquer la personne décédée.
Ensuite, le temps d’au revoir se déroule toujours autour d’un même rituel. L’établissement prépare le lieu : il y a la photo, des fleurs, la musique qu’il ou elle aimait bien, parfois un objet qui l’évoque. L’aumônier prend d’abord le temps pour évoquer la personne décédée pour que tous, même des personnes qui n’ont pas de mots pour le dire, puissent dire « au revoir » à leur manière. Après ce temps d’accueil, suit un temps cultuel, avec la prière, une lecture biblique commentée, des chants et la bénédiction. C’est un temps ouvert à tous et offert à tous. Chacun peut y puiser ce qu’il souhaite.
C’est pour chacun un rite important qui marque le départ, la fin d’une vie et d’une histoire vécue et partagée parfois pendant des années, l’occasion de dire au revoir. Tout ce qui se vit et se partage pendant ce temps d’au revoir animé par l’un des pasteurs est une étape à laquelle les équipes, les psychologues…feront souvent référence dans l’accompagnement de chacun au quotidien.

Temps et activités d’accompagnement spirituel et d’aumônerie

En plus de la proposition cultuelle du dimanche matin au temple de la Fondation John BOST en Dordogne, ou dans le lieu de culte du choix de la personne accueillie et soignée, le service de l’aumônerie propose des temps d’animation biblique et des temps cultuels dans les établissements ou autres lieux regroupant différents groupes. Une liste avec description de l’activité, lieux, dates et horaires est disponible dans chaque établissement.
La Bible est un des textes de références de la Fondation. Au fondement de son action, elle vient nourrir et interroger sans cesse la mise en œuvre de son projet institutionnel. Elle est mise en dialogue avec d’autres références et surtout avec celles de chaque personne accueillie et soignée, de chaque professionnel·le ou bénévole qui le souhaite.
Sont proposés aux personnes qui le désirent, chrétiennes ou pas, divers temps autour du texte biblique, de chants, d’animations et de rencontres, dont les objectifs sont les suivants :

  • accueillir chacun personnellement et tel qu’il est ; susciter du lien entre les personnes ;
  • faire résonner le texte biblique avec la conviction profonde que la parole a un effet, même si nous ne pouvons pas toujours le vérifier ;
  • et créer, quand c’est possible, les conditions d’un mieux-être pour chacun et pour le groupe.

Il s’agit moins de transmettre, de faire comprendre, d’enseigner, que de vivre à plusieurs un partage sur un thème existentiel, en dialogue avec un récit biblique et avec les autres.
Dans cet te démarche, la prise en compte des cinq sens est essentielle. De plus, de la musique et des chants, des éléments concrets, gestes, paroles ritualisés au début et à la fin des séances, donnent un cadre sécurisant et apaisant, lorsque c’est nécessaire.
L’accompagnement spirituel est imprégné de la vie de tous les jours, de l’histoire et des références de chacun. Il cherche à aider chacun·e à trouver un sens à sa vie, parfois dans le seul fait d’avoir pu éprouver d’être toujours relié à un autre, et pouvoir ainsi être reconnu et se reconnaître pleinement humain.
Dans les différents lieux de vie, les animations bibliques ou les temps cultuels se vivent avec les personnes accueillies et soignées selon des rythmes adaptés à la réalité de chaque établissement (hebdomadaires, bimensuels ou mensuels).

Les questions les plus souvent rencontrées

Qui participe à la catéchèse et à l’aumônerie ?

  • Les personnes accompagnées et soignées qui en ont exprimé le souhait, qui peuvent faire connaître leur volonté.
  • Les personnes accompagnées et soignées dont la famille en a formulé le souhait quand ceux-ci ont des difficultés à s’exprimer.
  • Les personnes accompagnées et soignées pour lesquels, dans le cadre d’un bilan ou d’une réunion de synthèse, l’équipe soignante et accompagnante a discerné un intérêt pour les moments spirituels.

L’ordre de participation, tel qu’il est donné, n’est pas anodin ; le souhait exprimé par le résident est en effet prioritaire par rapport à celui des autres intervenants.
Le médecin psychiatre de l’établissement peut temporairement formuler une contre-indication à la participation d’un résident s’il s’avère que celle-ci amplifie les difficultés de la personne. Certaines croyances peuvent par exemple, favoriser un comportement délirant.
Les interrogations des personnes accompagnantes peuvent être reprises en réunion de synthèse. Dans tous les cas, nul ne peut suspendre ou interrompre, de sa propre initiative, la participation d’une personne accompagnée et soignée à ces moments spirituels. Chaque professionnel doit, au contraire, être attentif à ce que sa participation soit reconnue comme aussi importante que sa participation à toute autre activité thérapeutique ou sociale.

Vu l’histoire de votre Fondation, faut-il être protestant pour y entrer ?
Qu’il s’agisse d’être reçue comme personne accueillie et soignée, ou d’être embauché·e comme professionnel·le, la réponse est bien sûr NON ! Vraiment Non.

Professionnel, sera-t-on obligé d’accompagner les personnes à la messe, ou au culte, ou au partage biblique ?
Et bien oui, si tel ou tel jour, c’est votre tour. De la même façon que vous ne pourrez pas refuser d’aller au cinéma avec une personne accompagnée, même si vous n’aimez pas du tout cela ; vous pouvez être amené·e un jour à accompagner tel·le ou tel·le à un culte, une messe, même si vous n’êtes pas croyant·e. Le livret d’accueil des professionnel·les y fait référence.
Parfois, les équipes se distribuent les accompagnements selon les appétences des uns et des autres, parfois, c’est chacun son tour.

Professionnel, peut-on suivre des formations pour mieux accompagner spirituellement les personnes accueillies et soignées ?
Oui, bien sûr ! Par exemple sur le site de la vallée de la Dordogne, l’Aumônerie organise une journée de formation mensuelle et en plus tous les deux ans ont lieu des journées de formation qui sont reconnues en tant que formation professionnelle. Renseignez-vous auprès de votre aumônier.

Qui fait la demande
d’accompagnement spirituel ?
En premier lieu, la personne accueillie et soignée fait elle-même la demande.
Si elle ne peut pas clairement formuler son désir, sa famille peut le faire pour elle en s’adressant soit aux professionnels, soit directement à l’aumônier. L’équipe professionnelle peut aussi elle-même discerner un besoin d’accompagnement spirituel chez une personne accueillie et lui proposer la rencontre avec un pasteur. De la même manière qu’elle lui proposerait d’autres activités.

Qui sont les bénévoles qui viennent vivre les temps d’aumônerie dans les établissements ?
Les bénévoles qui partagent l’animation des temps d’aumônerie viennent de différentes Églises chrétiennes autour des établissements. Ils sont formés à cet effet et signent chaque année une charte d’engagement qui contient entre autre l’engagement de ne pas faire du prosélytisme auprès de personnes accueillies et soignées. Ils sont sous la responsabilité de l’aumônier.

Et si les convictions religieuses de la famille sont en désaccord avec le contenu d’une proposition d’aumônerie, mais que la personne accueillie et soignée veut y participer, aime y participer ?
Il peut y avoir des divergences quant au contenu théologique notamment lors du refus de postures clivantes ou exclusives sur certaines questions. Il est important de rester en dialogue avec la famille, mais n’oublions pas que c’est la parole du résident qui prime, sauf si celui-ci ne peut pas s’exprimer clairement.

Qu’en est-il pour des gestes cultuels spécifiques à chaque religion/confession (signe de croix,
Sainte Cène) pendant les temps d’aumônerie ?
Dans les établissements où se vivent des célébrations chrétiennes, cultes ou messes, tous ceux qui veulent y participer sont les bienvenus.
Un signe de croix pendant un culte protestant ne gêne personne.
Chez les protestants le partage du pain et du vin est proposé à tous, quelle que soit son appartenance religieuse.
Lors des messes célébrées dans les établissements par des prêtres invités, il convient de voir avec eux la possible participation à l’eucharistie pour les personnes qui le souhaitent.

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