INFORMATION À DESTINATION DES RÉSIDENTS ET FAMILLES

mise à jour 11/01/2021

• Les personnes âgées de plus de 80 ans ont 8% de risque de décéder lorsqu’elles contractent l’infection.
• Les personnes âgées en établissement sont les plus exposées car elles vivent en collectivité.

• Il a été décidé et annoncé que la vaccination contre la COVID-19 ne sera pas obligatoire et résultera du libre choix de chacun.
• Le recueil du consentement se fait dans le cadre du droit et des règles habituelles, connues et pratiquées par les médecins : délivrance d’une information loyale, claire et appropriée, respect du consentement libre et éclairé de la personne.
• Les personnes qui le souhaitent peuvent désigner par écrit une personne de confiance pour les accompagner lors de la consultation pré-vaccinale et participer, si besoin, au recueil du consentement. Parlez-en au médecin ou à la direction.

Consentement de la personne :
Lors de la consultation pré-vaccinale, le médecin doit recueillir le consentement de la personne après l’avoir informé des bénéfices et des risques de la vaccination.
L’avis de la personne est prioritaire y compris l’avis de personne sous protection juridique. La personne peut si elle le souhaite, être accompagnée d’un tiers lors de la consultation pré-vaccinale.
Ce tiers l’aide à la compréhension de l’information reçue, de ses droits en vue d’un choix éclairé.

Ce tiers peut être :

  • la personne de confiance lorsque celle-ci a été désignée par le ou la résident( e) ;
  • le mandataire judiciaire lorsque la personne bénéficie d’une mesure de protection ;
  • un parent ou un proche ;
  • un bénévole d’accompagnement en qui la personne a confiance.

Le tiers ne peut en aucun cas se substituer au consentement ou au refus du résident lorsque celui-ci est en pleine capacité d’exprimer un choix éclairé.
Le ou la patient(e)/résident(e) peut refuser puis accepter secondairement et il/elle sera alors inclus(e) dans la campagne suivante.

Un guide à disposition des professionnels pour l’organisation de la vaccination détaille les différents cas de figure y compris celui ou la personne n’est pas en capacité de donner son avis sur la vaccination.
Le médecin traitant de la personne pourra prescrire la vaccination si celle-ci est faite par le médecin coordonnateur ou l’infirmière au sein de l’EHPAD, ou au sein de l’établissement de la Fondation.

  1. Les essais cliniques ont montré que le vaccin assure une protection de 95% contre la COVID-19 y compris les formes graves.
    C’est compte tenu d’une excellente balance bénéfice risque que la vaccination est recommandée. La protection débute 12 jours après la première dose tout en sachant que l’injection de la seconde dose trois semaines plus tard est indispensable.
  2. Les vaccins à ARN ont fait l’objet de recherches depuis plus de 20 ans. Leur sécurité a été par ailleurs montrée lors de l’utilisation chez des patients atteints de cancer.
  3. Le vaccin peut entraîner quelques signes généraux bénins dans les 48 premières heures après la vaccination. L’administration de paracétamol peut être proposée.
  4. De très rares accidents d’anaphylaxie ont été observés dans les minutes suivant l’injection. Il est donc nécessaire de détecter les personnes à risque et de disposer sur place d’adrénaline injectable.

La vaccination se fait en 2 séances espacées de 3 semaines. Il se peut que l’espace entre 2 séances soit augmentée .
L’injection se fait dans le bras en intramusculaire (dans le muscle deltoïde).
La vaccination des patients/résidents réalisée au sein des établissements respecte les recommandations en vigueur avec notamment : présence d’un médecin lors de la vaccination, surveillance pendant 15 mn des personnes vaccinées pour intervenir si la personne présente une réaction allergique.
Les informations concernant les personnes vaccinées seront renseignées sur une plateforme nationale , « vaccin covid » pilotée par l’Assurance Maladie.

Pour les professionnels volontaires, l’organisation de la vaccination pourra être différente d’un territoire à l’autre.
Un certificat de vaccination avec le nom du vaccin , le numéro de lot la date et l’heure sera remis à chaque personne.
Ces données permettront de suivre les personnes en cas de déclaration d’effets secondaires inattendus.

Dans l’objectif d’une vaccination visant à réduire le plus grand nombre d’hospitalisations et de décès attribuables à la Covid-19, les principaux facteurs à considérer dans une perspective de priorisation des populations à vacciner au cours des premières étapes de la campagne sont :

  • l’âge élevé,
  • certaines pathologies et leur association éventuelle.

La revue de la littérature française et internationale sur les facteurs de risque de forme grave permet, en l’état actuel des données disponibles, de considérer l’âge comme le facteur le plus fortement associé au risque d’hospitalisation ou de décès.
les comorbidités identifiées actuellement comme à risque avéré d’hospitalisations ou de décès sont :

  • l’obésité (IMC >30), particulièrement chez les plus jeunes ;
  • la BPCO et l’insuffisance respiratoire ;
  • l’hypertension artérielle compliquée ;
  • l’insuffisance cardiaque ;
  • le diabète (de type 1 et de type 2) ;
  • l’insuffisance rénale chronique ;
  • les cancers et maladies hématologiques malignes actifs et de moins de 3 ans ;
  • le fait d’avoir une transplantation d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques
  • la trisomie 21.

Il est à noter que toutes n’ont cependant pas le même poids. Le cumul de ces comorbidités est également à risque.
Ces comorbidités seront actualisées en fonction de l’évolution des connaissances.


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